Jusqu’à présent notre visite du Mexique c’était résumé à la découverte de la célèbre riviera Maya. Paradis de plages au sable blanc et aux infrastructures touristiques développés, elle attire chaque année des millions de fêtards et baigneurs venus du monde entier. Elle donne une image d’Epinal (et on sait de quoi on parle) du Mexique, qui nous semble bien loin de la réalité du reste du pays.

Les mariachis, les champs de cactus, les immenses églises espagnols et les maisons colorées des films ont laissé place à des bâtiments blancs, des boites de nuits et des hôtels. Au même titre que toutes les zones ultra touristiques du monde, la Riviera Maya subie les conséquences de ces changements, non seulement au niveau écologique mais aussi au niveau social.

Les Mexicains de la Riviera ressemblent plus dans leurs relations à l’autre à des serveurs Parisiens ou à des loueurs de plages sur la côte d’Azur, qu’à des auvergnats… si vous voyez ce que je veux dire. Comme dans TOUS les endroits pourris par le tourisme de masse que nous avons visités (voir article sur Dubrovnik par exemple), le dieu ARGENT a remplacé ses prédécesseurs Maya puis Espagnols.

Autant vous dire que nous sommes en quête d’authenticité et c’est avec grande joie que nous entrons dans le centre du Yucatan, direction Valladolid, puis Rio Lagartos et enfin Mérida.

La ville de Valladolid est colorée et authentique

Valladolid est une superbe ville à l’accent colonial Espagnol, on y visite sa cathédrale, sa grande place, ses ruelles colorées, le couvent San Bernardino et on apprend surtout à découvrir le vrai visage des Mexicains. Dès notre arrivée dans un petit quartier protestant éloigné du centre-ville, les habitants nous aident, nous offrent le couvert et prennent le temps de partager quelques mots en espagnol avec nous, tout cela sans rien attendre en retour…

C’est la fête chaque jour d’octobre dans la ville et chaque profession défile une journée au son de la fanfare Mexicaine (la musique fait partie intégrante de chaque journée d’un mexicain). On y déguste des petits plats locaux traditionnels comme la Cochinita Pibil, la Sopa de Lima et même une bonne fondue de Fromage Mexicaine.  On y vend beaucoup mais alors beaucoup, beaucoup de chaussures, des tonnes de chips piquantes, des hectolitres de coca et parfois même un fruit (après 40 minutes de marche vers le marché).

Un cenote existe même au centre de la ville si l’on souhaite se rafraîchir (oui, il fait 40° la journée) et la ville est le camp de base rêvé pour découvrir Chichén Itzá (voir notre prochain article sur les sites archéologiques Maya).