Le voile tombe bientôt sur notre premier séjour Costa-Ricien, déjà presque trois semaines que nous sommes arrivés, le temps passe vite !

Après avoir passé une semaine en ville à Alajuela, nous être exilés sur les plages du pacifique à Samara, nous profitons désormais de la petite ville de Quepos. Cette ville côtière se trouve à seulement 2h30 de la capitale, un petit peu plus au sud que la station archi-touristique de Jaco.

Quepos, petite ville portuaire

Quepos est assez surprenante, elle possède 2 ports : le Vieux-Port où vit une population de pêcheurs pauvres et la Marina, flambant-neuve, réservée aux riches américains/Canadiens/autres. Nous touchons ici du doigt 2 mondes qui se côtoient, mais ne se mélangent que très peu. La petite cité est vivante et nous sommes ravis de pouvoir partager des moments avec la population sur le marché local, dans l’aire de jeux du village réservée aux enfants ou lors de la traditionnelle séance de coiffeur de Sylvain pendant les voyages (voir la rubrique dédiée). Nous pouvons nous rendre compte comment vivent les Costariciens au quotidien. Ce sont des gens détendus, proches de la nature, accueillants et fiers de leur terre.

Des expériences et contacts avec les locaux…

Nous réapprenons, si besoin était que le partage et la gentillesse n’ont pas de passeport, surtout chez les enfants. Laissez-nous vous partager un moment de bonheur vécu lors de cette escale.

Lors d’un arrêt effectué au parc de jeux pour enfants de la ville, Marie et moi trouvons par terre des espèces de gousses que nous n’arrivions pas à identifier. En posant la question à notre voisine, elle nous explique que ce sont des amandes fraîchement tombées de l’amandier qui s’élève gracieusement au-dessus des jeux. Nous en ouvrons une à l’aide d’une pierre afin la faire goûter à Léon et Joseph. Aussitôt fait, les enfants de notre voisine accourent vers nos bambins et passent une bonne demi-heure à ouvrir des amendes et les offrir généreusement à nos fils !

Pas toujours aussi facile qu’on le croit la vie de parent en voyage

Deux jours calmes passent au rythme local, nous en bavons parfois sévèrement avec nos garçons, lorsqu’ils se métamorphosent d’anges en démons, parfois plusieurs fois dans une même heure, en fonction de leurs états de fatigue. Nous apprenons à décrypter leurs sentiments, exprimés souvent de façon non verbale et ressentis de manière exacerbée. Nous restons attentifs aux signes qui montrent leurs doutes, leurs peurs, leur dépaysement, leur fatigue… Tout cela nous fait prendre conscience à quel point ils sont fragiles et à quel point il est difficile d’être parents.

Le rideau tombe sur notre premier acte costa-Ricien, demain nous prenons l’avion direction le Mexique, où un tout autre univers nous attend.