« La garde meurt mais ne se rend pas », nous, nous mourrons d’envie de nous rendre au Lac de Garde, pour déformer la phrase mythique de la veille garde Napoléonienne.

Après notre périple Autrichien nous poursuivons notre traversée des Alpes et arrivons en terre Italienne. Au lieu de nous arrêter dans l’assez triste ville de Trento, nous préférons établir nos camps de base à Torbole, magnifique petite station située au nord du fameux lac. Le « garda » se déploie dans sa partie nord le long du contrefort des Alpes,  cela donne un spectacle exceptionnel donnant l’impression que des montagnes à pics sortent directement des entrailles du lac pour s’ériger vers le ciel.

Nous profitons de ce paysage somptueux à pieds, en vélo ou tout simplement en dégustant une sublimizza le long de la petite Ballade qui relie Nago à Riva de Garda. Le climat est au beau fixe et après deux jours passés à recharger nos corps d’un peu de chaleur, nous longeons le lac pour en conquérir la partie sud.

Un négociant en vin Piémonté, rencontré la veille sur le marché nous conseille de faire halte dans la petite presqu’île fortifiée de Sirmione. Nous optons donc pour un camping, dans les environs, bien que cher et sans âme, cette usine à touristes nous permet de partir à l’assaut l’après-midi même de la fameuse ville bondée (et oui les dimanches les Italiens sortent en masse) et de déguster une sublime glace coco, Myrtille au bord du château. Elle restera sans aucun doute, un moment dans la mémoire de Léon.

Nous garderons un souvenir incroyable de ces 4 jours passés au bord du lac de garde d’où au moins, j’en suis sûr, quelques siècles nous contemplent…