Route vers le Sud le long de la côte Est de la péninsule Malaisienne. Le bus nous dépose au bord de la route au milieu de nul part et le chauffeur s’écrit: «Ca y est vous êtes arrivés à CHERATING!». Nous empruntons une toute petite route et découvrons un petit village qui n’est constitué que par des hôtels et des restaurants. Mais ce bel endroit, n’est pas bondé et bouillonnant de vie comme il a pu l’être il y a quelques années lorsqu’il représentait une étape incontournable entre Kuala Lumpur et les sites touristiques du Nord. C’est un petit endroit pas comme les autres, au bord de la mer, un endroit qui semble déserté et où seuls quelques surfeurs viennent en pèlerinage. Il faut dire que la plage est belle, très belle même, avec un sable aux reflets orangés qui semble se faire dévorer par des vagues d’eau turquoise, donnant au paysage des allures de toile de maitre.

Tout est au rendez vous, même le soleil qui nous dore la peau pour la faire ressembler à la couleur du sable, nous sommes comme aspirés dans le paysage.

La soirée s’écoule paisiblement, nous sentons Morphée vernir nous caresser de ses bras protecteurs… lorsqu’ils arrivent. Ils déboulent en trombe, riant, hurlant, jouant à travers les allées de l’hôtel. Le son des oiseaux se perd bientôt dans le brouhaha indescriptible, à notre montre il est minuit.

Il semble que les demoiselles de la réception ont omis de nous préciser qu’une école tout entière avait déménagée, le temps d’une classe de mer!

Elles ont même eu la bonne idée de nous installer dans un chalet se trouvant en plein milieu du lieu de villégiature des bambins…ah les enfants à 13 ans!

Nous trouvons vite un arrangement avec le boss de l’hôtel, et nous endormons avec dans la tête la célèbre chanson de Pierre Peret: «Les jolies colonies de vacances…!»