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Day 178 : Départ à la campagne

Day 178 : Départ à la campagne Posted on février 21, 2011Leave a comment

Une fois n’est pas coutume, cet article sera écrit par un nègre… Aujourd’hui, nous bougeons de Koh Chang pour se déplacer là où le lonely planet indique : «You’re unlikely to need a bed in Chantaburi, but just in case…» ce qui en français donnerais quelque chose comme «il est très peu problable que ayez besoin d’un lit à Chantaburi, mais au cas où…». Vous l’aurez compris, on veut fuir le farang tout pale. Réveil matin 7h pour ne pas arriver trop tard mais dans un réveil en sursaut, Marie, se fait la prise du torticoli fou et se bloque le dos et les épaules. Restant bien décidés à bouger, nos deux compères et leur Nègre s’en vont faire un tour en taxi, puis en ferry, puis en bus et enfin en van afin d’arriver au centre de Chantaburi pour commencer la chasse à l’hôtel, à pied.

Posons alors le décor: il fait chaud, Marie ne peut rien porter, le nègre ne sait pas comment faire pour porter ce surplus de bagages sans les frotter sous ses coups de soleils écarlates de la veille et Sylvain tente désespérément de demander son chemin dans un franco-wall-street-english-thaio-gestuel…

Nos trois compères galèrent et le chemin à l’hôtel semble long mais S&M tels des guépards en chasse, possèdent une vision affutée qui leurs permet de repérer n’importe quel panneau à des kilomètres.

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Tout n’est pas noir dans cette ville, bien au contraire on y découvre notre première cathédrale en Asie

Nous voici donc arrivés dans un hôtel à l’allure très convenable dans lequel nous choisissons au modeste prix de 600 Bahts (15 euros) la «King Size Bed Suite» climatisée. Quelle aubaine! Une chambre sans draps où il faut savoir jouer avec les vannes mieux qu’un plombier pour faire couler l’eau de la douche. Y’a des jours de galères, celui la semble bien parti pour en être un mais le réconfort d’une bonne douche et l’amabilité des Thais redonne plein d’entrain à nos joyeux voyageurs qui partent bien décidés à visiter cette ville provinciale.

Ici, on repère très rapidement que l’activité économique de la ville tourne autour des pierres précieuses, on croise tous les 20 mètres une boutique où l’on se voit proposer des bagues ornées de pierres les plus clinquantes possibles. On associe de l’émeraude, du rubis, du saphir et du diamant, le tout sur le même bijou, ici, quelques soit le style, plus y’a de carras, mieux c’est ! Nous nous faisons embarquer dans un immense marché aux pierres précieuses et nous voyons proposer des tas de pierres tels des grossistes joailliers de la place Vendôme.

Le soir venu, la fringale fit de même, nous voici parti, le couteau entre les dents, à la recherche du Steak House 59, un restaurant au nom aguicheur pour ces estomacs rêvant d’entrecôtes à la sauce au poivre. Que neni, fatigués par cette dure journée, après quelques mètres, le couteau s’est vite transformé en langue pendante tel un chien au soleil, incapable de faire le moindre mouvement.

La quête du Steak House 59 était fini, mais le calvaire du restau Chinois ne faisait que de commencer. Sylvain et son nègre, trompés par le menu, se retrouvent avec de la tripaille de porc et de canard macérées dans le bouillon, accompagnées de son foie cru… Yum Yum ! La tripouille, y’a que ça de vrai, en attendant, on se tournera vers le riz blanc en espérant que demain soit un autre jour.

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