Imaginez : une île bordée d’une eau turquoise et cristalline où le soleil vous brûle la peau, où se succèdent des petites baraques colorés, des vendeurs ambulants et où on déguste de la langouste entière grillée au barbecue pour 10€. Imaginez une île où le slogan est « go slow », où l’on parle Anglais, écoute du reggae à longueur de journée, bois du rhum ou des jus frais et où l’on nage aux milieux des poissons multicolores.
Imaginez une île où les enfants courent joyeusement et sans crainte dans les rues, où se côtoient des noirs, des hispaniques, des asiatiques et touristes occidentaux avec le sourire et sans police à chaque coin de rue.
Vous ouvrez les yeux mais vous ne rêvez pas, vous êtes au paradis, vous êtes à Caye Caulker.
Nous avons rejoint cette île au large du Belize, grâce à un hors-bord partant de Belize City. Nous sommes arrivés la veille durant la nuit. Cette ville à l’accent colonial, respire l’histoire, mais est peu fréquentable une fois le soleil couché. Notre première sortie nocturne pour acheter à manger à l’arrivée de Chetumal, ne va pas s’éterniser, nous nous sentons épiés dans cette petite ville où l’alcool bon marché et la drogue font des ravages dès le crépuscule sur la population pauvre (47% des béliziens vivent sous le seuil de pauvreté). Le sentiment d’insécurité nous invite à nous enfermer dans notre chambre et à attendre le retour du dieu soleil chéri par les Mayas. Cette soirée conclue une journée pénible faite de longue attente à Chetumal, de racket d’argent par un agent des douanes Mexicaine à la Frontière et d’une longue route en bus.
Mais Belize City a une toute autre allure le jour, ses vieilles bâtisses coloniales, son phare surplombant les eaux caribéennes, le sourire radieux des « black » qui vous accostent pour un oui ou pour un nom donnent à cette ville un charme fou. Nous nous offrons un moment de paix dans un « refuge exceptionnel « the Marta’s café » près du phare, un de ces endroits qui vous font réaliser à quel point vous avez eu de la chance à la loterie, celle qui vous à fait naître dans un pays riche et privilégié. On y respire le parfum de l’histoire, l’odeur de la canne fraîchement coupée et la sueur des malheureux esclaves sacrifiés pour le bonheur des blancs. La maison aujourd’hui appartient (ou est gérée), juste retour de l’histoire, par une métisse.
C’est à partir de cette ville, faites de contrastes que nous embarquions vers Caye Caulker, mais le seul problème quand on est au paradis, c’est de vouloir en repartir…
bonsoir à vous 2
que de belles images
et tout cela tellement bien conté
je vous suis et j’adore…
de notre côté de retour d’Afrique du sud où nous en avons pris plein les yeux, plein le cœur, voyage extraordinaire entre nature, animaux, contrastes entre beauté, violence, pauvreté, richesse…beaucoup de moments extraordinaires vécus en famille, et marqués pour longtemps, c’est sûr
belle continuation pour votre périple; nous on reprend le chemin des réalités : plus de 600 mails m’attendent, les devoirs des enfants…et tout ce que nous ne savons pas encore
je vous embrasse
Valérie
Bonjour Valérie,
Nous avons découvert les photos de vos vacances en Afrique du Su d et cela donne envie de découvrir plus ce continent, fort en émotions. Mon voyage au Sénégal m’a marqué pour la vie je crois.
Nous sommes ravis de pouvoir partager ces petits bouts d’aventures avec d’autres, et plus heureux encore de savoir que cela plait!
Bon courage pour la reprise qui n’est jamais facile quand on rentre de vacances 😉
Bises